brouillon !

Parce que la technologie est aussi un outil qui renforce les positions dominantes, il nous semble crucial de proposer un espace d'émancipation numérique.

Découvrir le rapport que nous avons avec le digital passe par les différentes « couches » dont nous sommes dépendant·e…s. Selon nous, le terme digital est avant tout un anglicisme aux prétentions universalistes qu'il nous semble important de critiquer.

La route est longue mais la voie et libre, nous dit l'adage des libristes. Certes. Mais c'est surtout un chemin à prendre !

Tout les logiciels sont écrits dans un langage ou plusieurs langages de programmation dont la liste est vaste et dont les finalités sont diverses (facilité d'apprentissage, performance, orientation d'usage, lisibilité du code, portabilité, niveau d'abstraction, etc). Ce qui est écrit est ce qu'on appelle le code source.

C'est en quelque sorte le secret de fabrication et de fonctionnement d'un logiciel. Cette « recette de cuisine » est, par défaut, la propriété de l'auteur ou de l'éditeur et vous n'avez ni le droit d'y avoir accès), ni le droit de le modifier, ni le droit d'en faire une ingégnierie inverse (retro engineering). Il va de soi que vous n'avez pas non plus le droit d'en faire des copies.

Le code source sera soit interprété, soit compilé.

Avec un logiciel interprété, le code source vous sera fournis puisque c'est la « matière première » qui passera « à la moulinette » d'un interpréteur. Vous pourrez au moins lire le code ou le faire lire à des personnes capable de le faire, mais ce n'est pas pour autant que vous aurez d'autres droits comme celui de le copier, le modifier, le revendre ou le donner à d'autres sans vous mettre en infraction vis à vis de la propriété intellectuelle.

Quand à l'interpréteur, il sera question d'un logiciel compilé.

Les logiciels compilés sont fournis sous la forme de fichiers binaires compréhensible par les systèmes d’exploitations pour lesquels ils ont été compilés. Pour comprendre avec certitude l'ensemble des fonctionnalité proposées par un fichier binaire, il faudrait qu'il soit fourni avec son code source et celui du compilateur qui aura été utilisé pour le « fabriquer ».
Sans ces mises à disposition des codes sources, seuls le retro-ingineering permettrait de s'approcher de ce que ferait vraiment un logiciel compilé. Ces pratiques étant en général incompatibles et illicite aux yeux des licences qui accompagnent ces logiciels.
Logiciel compilé ne veut pas dire logiciel privateur parce que beaucoup de logiciels sont compilés. Mais seuls les logiciels libres seront fournis avec le code source et une licence qui autorise l'étude, la modification et le partage dans les même conditions en plus du droit d'utiliser le logiciel.

Notre société s'articule autour de la propriété intellectuelle (copyright) et des licences d'utilisation (Conditions Générales D'utilisation, Contrats de services, Déclarations de confidentialité, etc.). Chaque bout de code informatique qui compose les applications, les systèmes d'exploitation et les micro-logiciels (embarqués dans des puces électroniques) sont conditionnés par des législations qui encadre ces outils.

Avec les licences propriétaires, et privatrices vous disposez d'un droit d'utilisation restreint et limité en déléguant votre confiance aux éditeurs de ces logiciels.

Une grande différence avec les licences libre (copyleft) tiendra du fait que la licence vous donne tout les droits « à vos risques et périls ». Ce sont des licences qui vous responsabilisent au lieu de vous infantiliser. La seule « obligation » tenant au fait que si vous êtes capable de modifier le fonctionnement d'une application (au travers de son code source), vous êtes tenus de partager avec le reste de la planète le résultat de votre « travail » sous les même conditions.

C'est en comprenant la position dominante que s’octroient des entreprises privées se reposant sur la « propriété intellectuelle » et le secret industriel, que la licence GNU GPL fut publiée par Richard Stallman en 1989 et portée par la Free Software Fondation.

Tout logiciel qui n'est pas compatible avec cette licence est un logiciel privateur.

Les programmes, les logiciels, softwares et autre « apps » sont les outils avec lesquels nous avons une interaction directe.

Tous les logiciels sont décrits au travers de leur code source lui même écrit dans un langage et accompagné de licences qui définissent les droits que les auteurs et les distributeur nous accordent.

Les micrologiciels sont inscrits dans les microcircuits du matériel, que ce soit, par exemple, une imprimante, un ordiphone, un ordinateur, une voiture, une télévision, un frigo ou une carte d'identité électronique.

Les firmwares sont associables aux différents « périphériques » même si la miniaturisation fait qu'ils sont de plus en plus solidarisé des cartes mères. Sur ces dernières, ce sont les bios) et autres uefi qui s'animeront dés que les vannes du courant électrique s'ouvriront.

L'utilisation (exploitation) d'un ordinateur, d'un ordiphone, d'un satellite ou d'une voiture par un être humain ou une autre machine, est rendue possible grâce à un logiciel important, sorte de « super logiciel qui permettra l'installation d'autre logiciels applicatifs », c'est le système d'exploitation.

Ce logiciel a pour particularité de « faciliter » les interactions (entrées /sorties dans le jargon numérique) produites par les utilisateurs et utilisatrices ou à leur attention.
Il est important de noter que dans tout système d’exploitation, la notion de « droit d'accès » est très présente et fondamentale pour distinguer les êtres humains ou les machines qui disposeraient du « droit d'administration » de celles et ceux qui n'en auraient pas le droit; les utilisateurs et utilisatrices.

Si vous n'êtes pas administrateur ou administratrice des ordinateurs que vous utilisez, quels qu'ils soient, c'est que d'autres personnes le sont à votre place.

Beaucoup plus « spécialisées » que les systèmes d'exploitation, les logiciels applicatifs, sont construits pour répondre à toutes les tâches particulières que les êtres humains seraient susceptible de réaliser. L'écriture, le dessin, la musique, le design architectural, la comptabilité, la communication, l'administration d'autres systèmes numériques, le jeux, la mise à disposition de services en tout genre, le traitement d'image, le pilotage de drone, la cartographies, etc. seront autant de « domaines » pour lesquels il existe un éventail plus ou moins étendu d'applications.

Ubuntu, mint, fedora, OpenSuse, etc.

Debian sans les non-free, devuan, Trisquel, etc.

Archlinux

Yunohost

VPN (Neutrinet), VPN (autre)

Avant Intel Management Engine

Purism

Olimex

Turris Omnia